Feu de broussailles

L’identité du leader à l’image de Christ 2/4

L’importance de la vocation

À l’origine de l’appel de Moïse se trouve la révélation de l’être de Dieu. Dans l’épisode du buisson ardent, Dieu lève une part du voile sur sa personne et se dévoile en révélant à Moïse son identité propre et spécifique :

Alors Dieu dit à Moïse : – Je suis celui qui est. Puis il ajouta : Voici ce que tu diras aux Israélites : Je suis m’a envoyé vers vous.

Ex 3.14

 Comme quoi, l’Être par excellence à l’origine de tout ce qui existe ne tient son existence d’aucun autre. Une telle révélation assurément a de quoi changer la donne et le cours de toute une vie ! Si Celui qui est est bel et bien avec lui (voir Mt 28.20), Moïse peut donc s’engager avec confiance dans la mission périlleuse de faire sortir ses compatriotes de l’esclavage d’Égypte, en dépit du Pharaon, de ses dieux, de ses magiciens et de toute son armée !

Le baptême de Jésus a marqué son intronisation au ministère (Lc 3.22) : le simple fait de se savoir l’objet de l’approbation du Père n’a-t-il pas constitué un puissant stimulant dans son service, jusque dans la Passion (Jn 18.37) ?

Jean baptise Jésus

L’identité du chrétien (donc du responsable) trouve son fondement dans son rapport d’union au Christ et se trouve entièrement tributaire de l’œuvre salvatrice toute suffisante et parfaitement accomplie de Jésus-Christ, Dieu fait homme, pleinement homme et pleinement Dieu, crucifié, ressuscité et glorifié.

Les expressions en lui, par lui, avec lui que l’on trouve dans les épitres du Nouveau Testament l’affirment massivement et induisent de bienfaisantes conséquences, au plan théologique. Ce qui revient à dire que ma position en Christ (mon rapport à lui) conditionne mon service comme son impact…

L’importance pour chaque chrétien de se savoir appelé est déterminante. Le Nouveau Testament souligne différentes facettes de la vocation. Nous sommes appelés à :

  • la sainteté (1 Co 1.2) ;
  • la communion de Jésus (1 Co 1.9) ;
  • la liberté (Gal 5.21) ;
  • l’espérance (Eph 4.4) ;
  • la sanctification (1 Th 4.7)
  • la gloire éternelle (1 P 5.10) ; f
  • au festin des noces de l’Agneau (Ap 19.9)…

Mon identité repose sur mon rapport au Christ et mon statut d’enfant de Dieu pardonné, purifié, racheté, sanctifié et glorifié (Rm 8.28-30). Si mon identité ne dépend nullement de mon ministère, ni de mon statut, ni des résultats de mon service, la conviction de mon appel (voir Rm 1.1 ; 1 Co 1.1 ; …) est de nature à conforter mon identité et me donner le courage d’affronter l’adversité dans le combat spirituel et à persévérer dans le service.

Du sentiment de ma vocation découle mon mode de fonctionnement…

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