Homme en chemin

Le voyage de retour à la maison dure toute une vie

Vous arrive-t-il de vous sentir éloigné de Dieu, de votre Père céleste ? De ne plus vous sentir en sécurité, ou loin de chez vous ? J’aime bien cette pensée d’Henri Nouwen qui insiste sur la nécessité urgente de « revenir à la maison ». L’affaire de toute une vie.[1]

Le voyage de retour à la maison dure toute une vie. Il y a toujours des parties de nous-mêmes qui s’éloignent dans l’éparpillement ou qui s’enferment dans le ressentiment. Un moment d’inattention, et nous voilà perdus dans des rêveries lascives ou des ruminations vengeresses. Nos rêves nocturnes et nos rêves éveillés nous rappellent souvent que nous sommes égarés. […] Pendant trois jours j’ai médité le récit du fils prodigue. C’est une histoire de retour. 

Je saisis l’importance qu’il y a à retourner sans cesse. Ma vie dérive loin de Dieu. Je dois retourner. Mon cœur s’éloigne de mon premier amour. Je dois retourner. Mon esprit poursuit des images bizarres. Je dois retourner. Retourner est le combat d’une vie. Dieu n’exige pas la pureté du cœur pour nous ouvrir les bras. Même si nous retournons à lui parce que nous n’avons pas trouvé le bonheur en suivant nos désirs, Dieu nous prend chez lui. Même si nous retournons parce que le fait d’être chrétien nous apporte  plus de paix que d’être païen , Dieu nous reçoit. Même si nous retournons parce que nos péchés ne nous ont pas apporté toute la satisfaction que nous en attendions, Dieu nous accueille. Même il nous retournons parce que nous ne pourrons pas nous en sortir tour seuls, Dieu nous attend. L’amour de Dieu n’exige pas d’explications sur les motifs de notre retour. Dieu est heureux de nous voir à la maison et veut nous donner tout ce que nous voulons, simplement parce que nous sommes à la maison.

Comment vous égarez-vous : dans vos pensées, vos sentiments, vos réactions ? Une voix bienveillante, celle de l’Esprit de Dieu vous invite : reviens à ton Père, sans tarder.

Couverture du livre le retour de l'enfant prodigue

Pour aller plus loin : je vous recommande la lecture de ce livre, que vous pouvez acquérir d’occasion, à peu de frais.


[1]Une seule chose est nécessaire, Éditons Bellarmin

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