discussion entre deux amies

Le poids des mots…

Tous mes problèmes sont des problèmes relationnels !

Habituellement, ils tournent autour de la façon dont j’utilise mes mots. Eugene Peterson cite un proverbe percutant :

La langue a pouvoir de vie et de mort, ceux qui aiment parler en goûteront les fruits,

Proverbes 18:21 S21

Comment utilisez-vous les mots pour «donner vie» à votre amitié ? Cela signifie-t-il que vous citez les Écritures sans cesse ? Devez-vous constamment souligner le péché chez les autres ? Êtes-vous autorisé à parler de sport ou de météo ? Il n’y a probablement pas de meilleur guide sur la façon de parler avec des amis que Éphésiens 4 : 29 :

Ne laissez aucune parole blessante franchir vos lèvres, mais seulement des paroles empreintes de bonté. Qu’elles répondent à un besoin et aident les autres à grandir dans la foi. Ainsi elles feront du bien à ceux qui vous entendent.

Eph 4 : 29 Semeur

Ce verset, et l’ensemble des Écritures, ne nous donnent pas une liste de vocabulaire pré-approuvée à utiliser ou à éviter. Il nous apprend plutôt à parler dans une perspective biblique. Cet ordre du jour comporte trois aspects :

Considérer la personne

 » Seulement des paroles empreintes de bonté. »

La communication centrée sur l’Évangile est toujours une communication centrée sur les autres. L’apôtre Paul dit que je ne devrais jamais rien dire à un ami qui ne leur soit d’aucune aide. Mes paroles ne doivent pas être énoncées dans un ordre du jour égoïste dans lequel je cherche à établir ma volonté dans l’amitié, mais dans un ordre du jour d’ambassadeur, dans lesquelles je cherche à faire partie de ce que le roi fait dans la vie de mon ami.

Considérez le problème

 » Qu’elles répondent à un besoin… « 

Avant de parler, je dois penser à ce avec quoi mon ami se débat et à ce dont il a le plus besoin en ce moment. A-t-il besoin d’encouragement, de réconfort, d’espoir, de direction, de sagesse, de courage, de réprimande, d’avertissement, de pardon, de patience, d’enseignement, de correction, de remerciement, de perspicacité, d’une description de poste ou autre? Mes mots doivent être façonnés par une conscience de leur besoin.

Considérer le processus…

 » Ainsi elles feront du bien à ceux qui vous entendent. »

La communication centrée sur l’Evangile ne concerne pas seulement le contenu de mes paroles, mais la façon dont elles sont prononcées. Souvent, je choisis de dire la bonne chose. Mais de la mauvaise façon ou au mauvais moment. Affronter un adolescent cinq minutes avant son départ pour aller à l’école n’est pas utile, même si le contenu est précis. Reprendre un ami pour un délit devant d’autres n’est pas constructif, même s’il faut le faire. Demander à votre conjoint de réfléchir à la façon dont il vous a fait mal pendant qu’ils essaient de dormir n’est peut-être pas le meilleur moment, même si vous avez besoin de vous réconcilier.

Voici ce dont nous devons tous nous souvenir : Dieu a un programme plus ambitieux que nous pour nos amitiés. Ces relations sont conçues pour être des lieux de travail pour la rédemption, pas des refuges pour le bonheur humain.

Que révèlent vos mots? Vous vous contentez de votre propre définition du bonheur personnel quand le dessein de Dieu est de nous conformer à l’image de Christ ? Si nous voulons donner de la grâce quand nous parlons, nous avons besoin de la grâce pour nous libérer de notre esclavage afin que nos paroles puissent être libérées pour être utilisées par Dieu.

Mon défi :

Vais-je vivre avec une conscience quotidienne de la puissance que Dieu a donné à ma parole ? Il a créé notre monde par sa Parole, et nous communique son cœur et sa vérité. Jésus est Logos “ La Parole”. Nous portons l’image de Dieu en tant que créature qu’il a doté de parole.

J’utilise deux types de mots :

Les mots internes (mon discours intérieur dans la tête) et les mots externes (qu’utilisent mes organes vocaux physiques pour répandre des mots dans le monde). Les deux types doivent être sous la domination de l’Esprit de Dieu. Les paroles pieuses proviennent d’un humble abandon qui consiste à retenir mes paroles, à réfléchir avant de parler, à limiter le timing et à examiner le motif derrière mes paroles.

Traduction, Mirielle Ouédraogo, traductrice https://www.linkedin.com/in/mariam-mireille-ouedraogo-aaa19769

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