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Les disciplines de la Parole

Les disciplines de la Parole de Dieu sont les différents genres de lecture de la Parole, la  lecture sacrée,  lectio divina, une combinaison de lecture, de méditation, de prière et de contemplation. Viennent ensuite les différentes manières d’étudier la Bible, et enfin les disciplines de la méditation et de la mémorisation.

En attendant que je vienne, applique-toi à lire les Écritures dans l’assemblée, à encourager, à enseigner.

1 Tim 4.13

Nous pouvons, et devons, lire la Bible de différentes manières. L’application la plus directe de 1 Tim 4.13 est la lecture publique de la Parole de Dieu. Lorsqu’il s’agit de notre lecture personnelle de la Bible, la plus fondamentale est celle  où nous recherchons tout simplement de l’information. Si vous suivez un programme de lecture intégrale de la Bible en  une année (ou n’importe quel autre programme), vous lisez au moins plusieurs chapitres par jour, et  votre but est de te toute la Bible,  pour  simplement prendre connaissancede son contenu. De la même façon, nous vous encourageons à lire, de temps en temps mais d’une seule traite, tout un livre biblique, comme si vous lisiez un roman, sans vous arrêter, et sans même le poser. C’est une manière d’obtenir une vue globale du livre. Si vous faites ainsi pour toute la Bible, en y allouant le temps nécessaire, ce genre de lecture est très efficace pour donner un aperçu clair de tout le contenu biblique. 

Nous lisons aussi la Bible dans le but de l’étude. Là, il s’agit de prendre un passage (un livre biblique très court quelques chapitres voir quelques versets afin de chercher à comprendre clairement ce qui est écrit et d’en faire le thème principal de l’étude.

 Mais nous ne pouvons pas lire la Bible de cette manière-là lorsqu’il s’agit de notre culte personnel. Nous pouvons certes essayer de lire plusieurs chapitres d’affilée mais le but d’une telle lecture est avant tout de laisser Dieu nous parler à travers sa parole. En lisant plus de texte, il nous faudrait ciblerle ou les versets les plus frappants, car ils seront le point de départ de notre journée : nous pourrons en méditer le contenu, les mémoriser, nous en nourrir et les intégrer à notre manière de vivre. Dans les deux premiers genres de lecture, la Parole peut toucher notre intelligence, notre compréhension, mais pas forcément notre coeur. Lors d’un culte personnel, le but de la lecture quotidienne  « pour méditation » est de permettre à Dieu de parler, de s’adresser à notre coeur, d’y  révéler ce qui nous touche personnellement, afin de nous rapprocher de lui dans la communion de l ‘Esprit.  Dans nos plannings chargés, c’est un défi permanent d’allouer ce temps au quotidien pour un « rendez- vous » avec le Seigneur à travers sa Parole. 

La lecture sacrée (lectio divina)

Ouvre mes  yeux, pour que je contemple les merveilles de ta loi !

Ps 119.18

Il existe une autre catégorie de lecture appelée lecture sacrée ou lectio divina. Elle s’inscrit dans la même lignée que la lecture biblique du culte quotidien et peut même se faire lors de celui-ci en lui allouant davantage de temps. Pour résumer, c’est une lecture spirituelle, et non mystique, de la Parole qui ne vise ni la collecte d’informations, ni l’étude d’un passage. Elle a pour but d’augmenter notre connaissance de Dieu lui-même et par la méditation, elle recherche une communion plus approfondie avec lui. Cette discipline de la Parole intègre et réunit celles de la méditation, de la prière, ainsi que celle de la contemplation, où nous faisons taire nos préoccupations et nos soucis, pour ne fixe nos regards que sur le Seigneur tel qu’il se révèle à nous.

L’étude

Efforce-toi de te présenter devant Dieu comme un homme qui a  fait ses preuves, un ouvrier qui n’a pas à rougir et qui dispense avec droiture la parole de  la vérité.

2 Tim 2 : 15.

Si nous voulons progresser dans notre foi, nous ne pourrons pas nous contenter de lire la Bible, il nous faut également l’étudier. Ce conseil de Paul à Timothée montre encore qu’étudier la Parole est en soi une discipline spirituelle et, en tant que telle, exige de notre part des efforts parfois très intenses. Alfred Kuen fait le constat suivant

La compréhension des paraboles était réservée à ceux qui la cherchaient (Matt 13). Luc loue les chrétiens de Bérée parce qu’ils s’étaient donnés la peine de vérifier l’enseignement reçu dans l’Écriture (Actes 17.11). Nous trouvons normal de consacrer des années d’efforts à la compréhension des mathématiques ou à l’apprentissage d’une technique professionnelle ,et nous voudrions que la connaissance la plus importante de notre vie nous vienne toute  seule ? Dieu peut-il prendre au sérieux notre désir de le connaître si nous rechignons devant le moindre effort pour comprendre son message ? Nous sommes habitués à accepter les opinions de « seconde main » que nous distillent les mass-médias (radio, télé, presse. . .), mais pouvons-nous nous contenter de l’opinion des autres lorsqu’il s’agit de notre salut éternel !  

A. Kuen comment interpréter la Bible. Éditions Emmaüs, Saint Légier. 1991 P 25

Il  y a différentes façons d’étudier la Bible et chacune vise un but différent. Cependant notez que certaines méthodes  (citons méthode allégorique) compromettent dangereusement la juste interprétation de la Parole, car elles ne reflètent pas (forcément) ce qui est écrit, mais elles y superposent d’autres idées. C’est pour cette raison que ce style d’étude n’entre pas en considération ici. 

Comme méthode « valable », il existe aussi l’étude thématique. Elle part d’une question précise ou d’un sujet, et recherche, à travers toute la Bible, ce qui en est dit. L’étude approfondie cherche à comprendre autant que possible ce qui est écrit dans un passage donné. L’étude biblique dite  en communautéest pratiquée habituellement dans les réunions collectives d’études bibliques ou dans les petits groupes de maison. Elle peut être une étude de découvertede la Parole de Dieu ou une étude approfondie, suivie, des livres bibliques. Elle peut aussi être une étude de dévotion. Dans ce cas le but n’est pas de comprendre tous les détails d’un passage particulier. Il s’agira davantage de fixer les yeux sur le Seigneur, ou sur ce qu’il a manifesté de lui-même, soit dans sa création, soit par ses interventions dans la vie de son peuple, ou encore dans ses promesses.

Étudier la Bible signifie lui porter de l’intérêt, et s’engager à fournir un effort véritable pour la comprendre. Nous mettons ces disciplines de la Parole en premier. Il n’est pas de meilleur « garde-fou » contre les dérives dans la pratique des disciplines spirituelles que de commencer par lire et étudier la Parole de Dieu. C’est elle qui nous révèle Dieu et non nos expériences, qu’elles soient « mystiques » ou plus banales. Et nous devons tout mesurer à la lumière de la révélation écrite, si nous voulons éviter  toute dérive dans notre spiritualité. Toutefois, lecture et étude de la Parole ne sont pas les seules disciplines à devoir être pratiquées.

La méditation

Heureux l’homme qui ne  marche pas selon le conseil des méchants, qui ne  s’arrête pas sur le chemin des pécheurs, et qui ne s’assied pas sur le banc des  moqueurs, mais qui trouve son plaisir dans la loi de l’Éternel, et qui médite sa loi jour et nuit !

Ps1.1-2.

Nous sommes pressés. Notre époque nous fait courir, et veut tout, tout de suite. Or, il n’existe p a de spiritualité instantanée. Au-delà du temps passé à la lire et de l’effort fourni  pour l’étudier, la Bible a encore beaucoup à nous dire au sujet de notre méditation de la Parole. Mais commençons d’abord par souligner ce que n’est pas du tout la méditation biblique. Le monde en général perçoit la méditation au travers des régions orientales. Les gens pensent donc qu’il ne faut plus penser à quoi que ce soit, et que répéter un mantra sert à faire le vide dans sa tête. Le but de la méditation, dans le bouddhisme, n’est ni de comprendre une vérité, ni de contempler Dieu, mais tout simplement de parvenir à l’extinction de la soif et du désir.

La méditation biblique est tout le contraire de cette perception. Lorsque nous méditons, Dieu nous demande, non pas de faire le vide, mais au contraire, de remplir nos pensées et notre esprit de sa Parole, ou de ses oeuvres. Comme le Ps 1.2 le souligne :

… l’homme heureux est celui qui médite la loi de Dieu, jour et nuit ! 

De même, Josué en a-t-il reçu l’ordre, en Josué 1.8 . 

Ce livre de la loi ne s’éloignera pas de ta bouche ; tu y méditeras jour et nuit pour observer et mettre en pratique tout ce qui est écrit, car c’est alors que tu  mèneras à bien tes entreprises, c’est alors que tu réussiras.

Sans trop insister sur ce point, la discipline spirituelle de la méditation pour nous chrétiens est une pratique où nous remplissons nos pensées de la Parole de Dieu. Nous prenons un  mot, une phrase, un verset, ou certaines livres de Dieu à notre égard ou encore les qualités « morales » comme objet de nos pensées.

Ainsi, le but est atteint, nourrir nos pensées de choses qui glorifient Dieu, ou qui concernent ses attributs et lui-même, plutôt que d’avoir la tête pleine d’autres choses, que ce soit en appétits et en désirs, en craintes ou difficultés de ce monde. Selon 2 Corinthiens 10.5, Dieu nous demande d’amener « toute pensée captive à l’obéissance au Christ ». Nous   obéissons principalement par la méditation, tout d’abord parce que, si nos pensées sont remplies de la Parole de Dieu et des choses dignes de louange, elles ne sont pas occupées par ce qui est mauvais ou nocif pour nous. Ensuite, en cas d’insomnie, au lieu de nous agiter, et ruminer nos difficultés ou détresses, nous pouvons profiter du silence et du calme de la nuit pour méditer, ce qui a pour effet d’orienter nos pensées vers Dieu, plutôt que maugréer sur notre situation ? C’est ce que David a découvert il y a longtemps comme nous le lisons :  

Lorsque je me souviens de toi sur ma couche, je médite sur toi pendant les veilles de la nuit, car tu es mon secours, et je crie de joie à l’ombre de tes ailes.

Psaume 63.7-8 .

Il vous est certainement arrivé d’avoir une mélodie dans la tête tout au long de la journée, sans même le vouloir, n’est-ce pas.  Si  vous luttez contre elle, cela ne la chasse pas. En  revanche, si vous trous mettez à chanter autre chose, alors, la mélodie dérangeante disparaît aussitôt. Revient-t-elle ? Il suffit encore d’occuper vos pensées par un autre chant ! Il en va de même pour la méditation.

Notons maintenant que dans de nombreux passages, l’accent mis sur la méditation démontre qu’elle nécessite un effort durable. Il est souvent question de méditer jour et nuit, tout le temps donc, plus ou moins en permanence. Cela ne veut pas dire que nous ne pouvons rien faire d’autre, mais cela signifie que, lorsque nos occupations le permettent, nous pouvons et nous devons orienter nos pensées vers la Parole de Dieu en reprenant le fil de la méditation phrase, verset ou autre, là où nous l’avions laissée plus tôt dans la journée. Le texte biblique décrit d’ailleurs la méditation par le terme « ruminer». Saviez-vous que les vaches ont un estomac formé de plusieurs poches ? Elles tirent tout le bénéfice de l’herbe qu’elles broutent, en la ruminant, c’est à dire en la faisant revenir de leur panse jusqu’à leur bouche pour la remâcher, et cela, à plusieurs reprises. Le même principe est à l’oeuvre lorsque nous méditons. Méditer nous permet, au travers d’un passage d’en détecter ce qui nous touche plus particulièrement en rendant son sens plus profond, de continuer cependant, puis de retenir à cette même phrase ou à ce verset, pour en savourer le goût spirituel et en tirer un bénéfice encore plus grand. Méditer la Parole, c’est tourner et retourner les mêmes mots et les mêmes phrases dans tous les sens, les examinant « sous tous les angles ». Notre intelligence, notre compréhension, et même notre imagination sont actives, pour glaner « tout » ce que la Parole de Dieu peut nous apporter. Nous tirons ainsi un bénéfice encore plus important de cette nourriture spirituelle que si nous l’avions « avalée » à toute vitesse, pour occuper nos pensées d’autres choses par la suite. C’est d’ailleurs ainsi, comme avec la mémorisation, que nous commençons vraiment à assimiler. 

La Parole et la faire nôtre.

Un grand nombre de versets indiquent que méditer n’est pas une corvée, ni une chose pénible, mais qu’au contraire, nous méditons parce que c’est un plaisir.  David affirme, dans : 

Je médite tes préceptes, j’ai tes sentiers sous les yeux. Je fais mes délices de tes prescriptions, je n’oublie pas ta parole. Psaume 119.15-16

Un peu plus loin il s’écrie :

Combien j’aime ta loi ! Elle est tout le jour ma méditation.

Ps 11 .97. 

Que nous puissions dire, nous aussi, comme David : 

Ouvre mes yeux, pour que je contemple les merveilles de ta loi !

Ps 11 .18. 

Et que notre prière soit également : 

Reçois favorablement les paroles de ma bouche et la méditation de mon coeur en ta présence, ô Éternel, Mon rocher et mon rédempteur !

Ps 19.15

La mémorisation

Je prends plaisir à faire ta volonté, mon Dieu ! Et ta loi est au fond de mon coeur.

Ps 40.9

La mémorisation est une autre discipline spirituelle importante, pour de nombreuses raisons. Pour commencer, nous remplissons naturellement une des conditions de la prière sans nous en rendre compte : 

Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que  vous voudrez, et cela vous sera accordé.  

Jean 15.7.

Il ne suffit pas, bien évidemment, d’avoir simplement mémorisé des passages bibliques pour remplir cette condition, mais si nous n’avons pas assimilé la Parole, en la mémorisant, comment  peut-elle demeurer en nous ? Nous savons aussi qu’il est utile  de connaître des passages par cœur quand témoignons ou présentons l’Évangile, car nous pouvons ainsi les citer avec exactitude. Mais si ces deux raisons sont valables comme motivations pour mémoriser la Parole, sont-elles les plus importantes ? Nous ne le pensons pas. Combien de fans de football ne connaissent-ils pas par coeur le palmarès de leur équipe, ou tous les détails de la vie professionnelle de tel joueur vedette ! Les amateurs de littérature sont capables de citer des poèmes entiers, ou de leurs œuvres favorites. Dans beaucoup de domaines de la vie professionnelle, nous connaissons par coeur des formules de mathématiques, ou le fonctionnement des logiciels, voire des adresses, ou encore des numéros de téléphone, etc. Les amateurs d’histoire connaissent non seulement des dates  par coeur, mais aussi les événements importants ayant eu lieu dans notre monde. De nombreuses chorales mémorisent leurs partitions afin d’accorder toute leur attention au chef, lors des concerts. Alors, pourquoi avons-nous autant de mal, en tant que chrétiens, à apprendre par coeur la Parole de Dieu ? Une fois de plus, nous en revenons à la question de la discipline. En comprenant mal le « fonctionnement » d’une spiritualité véritable, nous nous accrochons à cette idée  que si c’est l’oeuvre de l’Esprit, alors, nous n’avons pas à fournir d’effort personnels. Si, en effet, nos efforts peuvent être charnels, il n’empêche que nous devons faire un effort pour la mémorisation ! Les efforts ne sont pas forcément « contre » l’ oeuvre de l’Esprit. L’apôtre  Pierre avec beaucoup de ferveur, nous invite même à en faire : 

 à cause de cela même (la provision de Dieu, ses promesses, par la connaissance de Christ), faites tous  ros efforts. . .

2Pi 1.5-11

J’ai lu quelque part qu’avant d’être ordonné prêtre dans la religion grecque orthodoxe, un postulant devait apprendre par coeur les 150 Psaumes. Et dans les monastères catholiques les moines respectant la Règle,  devaient chanter les 150 Psaumes chaque semaine. Puisque, pour connaitre la Parole de Dieu, ces moines d’une autre époque faisaient preuve de tant de zèle (par contrainte ou peur de punition), combien plus devrions-nous en faire par  choix et par amour pour notre Seigneur ! Si nous l’aimons autant que nous l’affirmons, plus haut comme exemple dans leurs différents domaines !

Notre problème de mémorisation peut dépendre d’une question très pratique. Si nous mémorisons les versets la veille, comme lors des révisions avant un examen, il est vrai que nous pouvons être capables de réciter ces versets le lendemain. Mais qu’en est-il quelques semaines ou mois, voire des années plus tard ? Vous savez peut-être qu’il existe deux formes de mémoire – la première, dite à court terme, est utilisée lorsque nous visualisons dans un annuaire un numéro de téléphone pour le restituer en le composant. Mais ce qui se loge dans cette forme de mémoire n’y reste pas. Or, il a une deuxième forme de mémoire : celle dite à long terme. Pour parvenir à y stocker des informations, il faut les répéter encore et encore, et cela, pendant des semaines. Ensuite, il sera nécessaire d’y revenir de temps en temps, sinon ces informations disparaitront également. Tout le système Méthode de mémorisation de la Bibledes Navigateurs (Éditions Farel) est basé sur ce constat, apprenant des versets par coeur, mais les intégrants à un système de répétition et de recyclage pour tout faire afin de les enraciner aussi dans notre mémoire à long terme. Voilà donc une discipline spirituelle qui exige réellement beaucoup de rigueur !

Mais il reste deux raisons principales pour mémoriser la Parole de Dieu.

Nous lisons :

Je serre ta promesse dans mon coeur, afin de ne pas pécher contre toi.

Ps 119.11 :

On peut dire que les Écritures sont la matière premièredont se sert l’Esprit de Dieu pour travailler en nous. Et c’est aussi en apprenant à connaitre –  y compris par coeur – les Écritures, que nous collaboronsà cette  oeuvre de sanctification. La Parole de Dieu nous  révèle le péché. Elle nous enseigne ce qu’il est. Elle nous montre ce qui est nécessaire pour plaire à Dieu, et pour le servir d’une manière qui le glorifie. C’est pour cette raison qu’il y a autant d’exhortations à connaitre et à méditer la Parole jour et nuit, si, comme Josué, nous voulons avoir du succèsdevant Dieu. Si cette raison semble plutôt « négative », (nous apprenons la Parole dans le but de ne pas pécher contre Dieu), cette même vérité peut être exprimée d’une manière « positive », comme nous l’avons lu dans le Psaume 40 : 9

En examinant la passion de certains fans pour leur idole, l’amour de certains pour la littérature et la capacité des cinéphiles à répéter de nombreuses répliques, nous réussirions probablement bien mieux à mémoriser la Parole de Dieu si notre raison principale était tout simplement un plaisir véritable à faire la volonté de Dieu, et le connaître à travers sa Parole !

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